samedi 25 décembre 2010

Fines de clair. Lèvres charnues pourtant. Homosexualité gastronomique. Comparer une huitre aux boursouflures d’une femme. Grises, un centre blanc et ces dégradés de rouges moites entre les jambes. C’est délirant comme comparaison. Donc crottes de bulots. Famille qui téléphone. Petit ami qui envoie un texto. Ma ‘précieuse’ bon noël. N’est pas caractériel. Il famille. Rêve en couillons avec un canard et deux amis à tordre et aimer. Aucune originalité on écoute Guy Marchand. On danse. On est plutôt égoïstes, la famille non. Lourdes, lentes. Plutôt. André Hardellet sur la table de discussion.Tout va bien on aime, on s’attache avec des rognures d’ongles et on est content. C’est beaucoup plus solide que l’on croit. Et c’est bon d’être heureux en trichant, en haranguant, en mentant, en râlant, en baisant…

jeudi 9 décembre 2010

Listenning to Wombs

Sélection du jour
John Ryan Manning - throat, vibrastring, saxxy etc Jayson Gregory Gerycz - Skins, long buttons, etc & more etc. Christopher Brown- heavy-set strings Ana Vasquez - violin rapist and screechist. Lots uh guests.
Influences :
Paper Shredders and Helicopters
Sounds Like :
“Obsessive and compulsive raw sexual needs, binging self-hate cascade of sexual insecurities, and purging masculinity.”

On est parfois proche de NIN. Parfois très loin aussi. Encore dans l’enfance ou de la musique de films. Les gars semblent avoir avalé de la méthanphétamine ( ou ils ont regardé ‘Breaking bad’ ) Mais la vraie explication c’est dans ‘ Le Choix de Mlle Eddie' http://www.lechoix.fr/chroniques/critique-unitopians-2010-wombs/.
Cette ‘garce’ est une tueuse pour les perles rares musicales et elle en parle bien.
Album en téléchargement gratuit aussi et un morceau dévastateur à ne pas louper ‘Cone bearing trees ‘, avant d’aller au lit...

dimanche 28 novembre 2010

Listenning too the past



On n'écrit pas quant on est malheureux. [ Et si seulement ce ciel pouvait s’écrouler sur les latitudes à se plaindre. ]
Enfin du passé rien de changé. Encore à écouter des trucs d’il y a 20 ans ( ou plus ) et - presque - tout ce qui est récent s’effrite. Et si le romantisme social musical était larroussé j’y mets ‘The The' un dimanche matin. Messe au seigneur.

mercredi 17 novembre 2010

Listenning to Jamiroquai

Superficiel et léger. De la pop, une pincée de jazz, de disco ringarde, une autre de souvenirs. Le dernier album de Jamiroquai ressemble à ses précédents. Oui. Oui et il est populaire et il le mérite. Sentimental de mise. Si un peu danser sans penser surtout. Un sans faute finalement ( même si cela ne dure pas ).

jeudi 11 novembre 2010

Watching Godart

Novembre. Bon sang de mois je. Impôts. Taxes cigarettes. Morsures. Coût du cancer. Froideurs. Ficelles météorologiques. Canard Enchaîné. Feuilles jaunes sur le bitume. Houellebecq au Goncourt. Fillon en formule 1. De Gaulle réveillé, encore ! 1418. Si la littérature est devenue dingue de médiocrité assidue ? Du dépouillement absolu ? De la sociologie ? Bon sang de mois sans ! Pourquoi ne pas récompenser Maurice G Dantec ?! Et bien mois, moi je, lui donne le Grand Prix Littéraire même s’il est fou. Et je repars avec Alphonse Allais parce qu’il est mort.

mardi 26 octobre 2010

Silence is....

Lu sur un blog, je ne me souviens plus lequel, qu'il était bon d'écouter From Monument To Masses avant d'aller manifester. C'est drôle je trouve. Enfin c'est drôle de proposer un groupe ricain de gauche pour manifester en ce moment. Qu'importe. Groupe fabuleux qui sûrement s'écoute aussi en dépit de l'action ou la suggestion

dimanche 17 octobre 2010

Watching Abbas Kiarostami

Voilà un réalisateur iranien triste et cérébral qui me rappelle un peu Rohmer. Dans une dimension théâtrale verbale et une caméra proche du vertige avec une Juliette Binoche méconnaissable et sublime accompagnée d’un partenaire William Shimell au charme langoureux et à la voix traînante. Copie conforme. Un conte sur l’érosion du couple. Le prétexte : de la perception d’une œuvre originale par rapport à sa copie dans une Italie désuète de Toscane. Il nous emmène le long d’une promenade dans une communication où l’invention d’une relation de couple usée mène les deux personnages qui viennent de se rencontrer dans une sincérité telle qu’elle va logiquement supprimer le désir de l’homme pour elle. Juliette Binoche a bien mérité son prix d’interprétation à Cannes pour décrire une femme amoureuse mais nerveuse, amoureuse mais pleine de reproches, amoureuse mais nostalgique. Abbas Kiarostami, un regard sur l’amertume d’une triste quadra abandonnée par son mari devenu égoïste par ennui ? Faut-il voir son film absolument ? Moi je dis non.


samedi 9 octobre 2010

Listenning to Farflung

(le denier Robert Plant : non)


Il y a des groupes que l’on écoute tout seul. La plupart du temps je me rends à peine compte si c’est du punk. J’aime. Surtout le matin avant d’aller bosser. Cela me réveille, me rappelle que je joue le jeu, me donne de la vitalité. Je n’ai jamais eu un petit ami qui aimait cela, des copains par contre oui. Oui évidemment. C'est un peu comme 'quand j’étais ado je voulais des docs martins'. Aujourd’hui on trouve quelque chose qui y ressemble à 680 euros chez Free Lance. Qui pourrait dire maintenant qu’écouter du punk ou du son bourré de LSD est ringard ? Pourtant...Alors on s’écoute Lisa Gerrard entre nous, à la rigueur on s’enfile quelque chose entre Joy Division et Dead Kennedy si on veut se souvenir un peu…Mais pas trop longtemps. Sinon vers deux heures du matin après quelques verres on arrive souvent dans la ligne droite de Pink Floyd, l’album ‘Pornography’ des Cure, Radiohead, Massive, Léonard Cohen ou Tom Waits. Mais du punk rarement. Si on couche ensemble c’est toujours de l’électro qu’importe la saison. De l’électro qui commence avec New Order, s’enfile avec Kruder, et se termine avec Diabologum. Quinqua dans le coin il veut entendre Les Stones ' Aftermath', il sourit si je fête les 70 ans de John Lennon. Il y a des groupes que l’on écoute tout seul. Des groupes qui vont bien avec l’enfance, le café noir, la rage, l’innocence...Et celui là, ce groupe, je l'adore. Putain. Autant qu'Hawkwind. Il y a ce morceau ' Like it has never been ' et aussi 'Stella Volo.' Et dessous le plus mauvais morceau de Farflung.

lundi 4 octobre 2010

samedi 2 octobre 2010

Reading Erwan Larher ' Qu'avez-vous fait de moi ? ' and Jean Echenoz ' Des Eclairs '



Le roman des années 2000 enfin publié ! Un roman qui aurait fait pâlir Beigbeder et Philippe Djian par une écriture - et un désarroi face à une fange de notre société française arrogante, prétentieuse, désolante - d’une qualité largement supérieure. Je les cite tous deux à bon escient. Lisez-les puis lisez Erwan Larher ‘ Qu’avez-vous fait de moi ? ‘. Laissez tomber Houellebecq : il pense bien, il écrit mal.
Bon...
Quant un presque trentenaire lit les situationnistes, Bourdieu, s’intéresse à Denis Robert, alors qu’il est diplômé et bien armé pour la réussite professionnelle malgré tout elle lui échappe. Soudain. Son camarade étudiant qu’il n’a pas vu depuis des années lui donne signe de vie par petite annonce, mais il ne sait pas encore qu’il va entrer dans un traquenard et se révéler révolutionnaire, il sait seulement qu’il n’est pas dans le moule de la vie professionnelle et qu’il doit agir.
L’auteur s’engage à nous offrir une paranoïa sur Le Pouvoir, Les Castes et ses manipulateurs - qui existent réellement - mais qu’il va accentuer. Son objectif n’est pas de nous détendre, mais de réfléchir à notre "humanité". Humanité entre guillemet. L’humanité n’est pas de nous dire que nous sommes des veaux ou des ménagères de moins de cinquante ans qui s’ennuient en cherchant à lire quelques contemporains intelligents et beaux, mais de nous secouer à ne pas être paresseux, couard, et soumis. Le héros c’est aussi l’auteur dans sa version virtuelle négative surtout s'il a peur jusqu’à la page 149. Après il n’est pas une bombe, il est un homme. Un homme bourré d'humour aussi et cela fait du bien en ce moment.
A lire absolument et pas loin - relire - Albert Camus et Edgar Morin.

samedi 4 septembre 2010

Before reading

Plus de 700 sorties pour lire. Moins de 10 petits amis possibles et un gars du Québec qui s’installe à Denver. - virtuellement - Je vis à Denver aujourd’hui. Même si je préfère Stuart Temple. Jay Munly est un peu Nick Cave et qu’importe qu’il parle un peu trop de dieu dans ses textes. Qu’importe. Qu’il déboule à Paris - si jamais - et qu’il boive trop peut-être, se pique, baise mal. Qu’importe. C’est oui. Du rock ou du blues ? A moins que cela ne soit de la country ? Enfin du je ne sais quoi de fabuleux avec the Lee Lewis Harlots. Et aujourd’hui c’est lui avec the Lupercanians –une secte non ? – Je vous lasse si vous voulez bien avec lui tout seul. Sauvez moi.

mardi 24 août 2010

Reading Maria Rilke





Venise ville violée encore et toujours, Venise vieille pute à la beauté décatie près les flots. Ceux des touristes, ces vagues d’hommes et des femmes qui l’arpentent comme s’ils croyaient encore à sa jeunesse. Venise et ses palais somptueux dont on ne sait plus à qui ils appartiennent. Venise la superbe aux peintures italiennes. Voir Venise et mourir, expression italienne liée à une ville assez proche qui s’appelait Morire.( La phrase originale était ' Voir Naples et mourir '.)Venise capitale de la Venezia où toutes les activités administratives se passent encore. Venise, ville grandiloquente et arrogante. Venise où l’éphémère amour est sublimé. Vieille aristocrate aux gondoliers impétueux se transmettant de père en petits fils leur fierté. Venise vieille pute insolente aux rues couvertes d’une humide chaleur, de sexe possible et d’une luxure étourdissante. Venise toujours mystérieuse et inaccessible. Venise celle que l’on voit sans croire ses habitants réels….Venise et une publicité plus visible que le palais des Doges ‘Brietling’ accompagné de John Travolta sur la place San Marc. Venise vieille fille romanesque ….

dimanche 1 août 2010

Je lis, je meurs ...



Stéphane Denis est un journaliste, après un bon moment passé dans quelques ministères, il a écrit quelques romans. Il a été un protagoniste dans l’affaire Clearstream 2 ( ce n’est pas le cousin de Robert ) , s’est fait doubler pour l’académie par Jean-François Deniau et pour la rentrée il s’annonce avec ‘ L’ennemi du bien.’ Facile à lire, jubilatoire par son humour, mais inspiré d’une anecdote de la seconde guerre mondiale. L’histoire …quand un scénariste célèbre, meurtrier, se voit offrir une nouvelle vie, il ne peut s’attendre à ce qu’elle soit bien pire que sa précédente ou alors et si avec l’ARN nous mélangions nos connaissances, nos traits de caractère, notre mémoire pour une schizophrénie d’une horrifiante subtilité. Je n'en dis pas plus.

jeudi 22 juillet 2010

Reading on the storm


Je suis libraire. C'est mon métier aujourd'hui. Oui je suis libre d'air et c'est un métier qui apporte cette extase fractale dont on peut rêver. Le libraire est une mule, un être de pouvoir et un esclave dont la noblesse peut sembler douteuse. Un libraire est un être minuscule dont la prétention est immense et sa qualité principale c'est d'y croire. Mais c'est aussi un être doté de talents superbes, il est médecin par exemple. Il trouve le livre-remède. Ce livre qui noie le vide. Derrière mon métier cette semaine j'entends quelquefois cela, je le chantonne parfois...

jeudi 1 juillet 2010

Reading ...

Un ciel à la René Belletto l’Enfer, si vous n’avez pas lu allez-y pour un été urbain dans la chaleur et la transpiration, des cadavres puants et des filles qui disparaissent. Si vous ne lisez pas c’est le moment où le son s’éparpille sans habitude, sans lien défini avec le réel. Musique pour que nu ou pas, oisif ou pas on soit balancé légèrement. Des bass temporairement répétitives. De l’électro que l’on appelle expérimental, de l’éphémère qui a du charme. En 2004, Murcof avec Fernando Corona , non pas celui-là un autre. Album Secondary Inspection de Terrestre.

lundi 28 juin 2010

Reading Philippe Muray dans l'herbe ....

Juste une ébauche de son du moment



délicieux...( ou We have band)



déprimant...( ou Sonic Youth )



assomant ( ou The BRMC)



merveillant ( ou le dernier album d'Unkle )



enivrant ( ou Girls in Hawaï )

samedi 19 juin 2010

Reading Carlos Castanedas dans le brouillard ....

Et les années 70 n'ont pas perdu de leur charme. Mélancolie, générosité, fantasme d'univers parallèles, de perceptions alternés. Sons hypnotiques et sons bruyants, christianisme, sectes, anti-libéralisme. En cette année 2010, les Pink Floyds devraient sortir un nouvel album et The Doors, Hawkwind, GSY!BL revenir dans nos ipod quelques minutes avant que ceux-ci ne soient volés à l'arrache dans une rue parisienne pour être revendus au marché de Montreuil. Enfin voilà un groupe qualifié de psychédélique décidé à nous transporter à nouveau dans le passé ( ou pas ) mais dont la qualité musicale est une évidence ! C'est une merveille ! Wooden Shjips des californiens de San Fransisco dont – presque - personne ne sait rien en France ( à part Kill me Sarah ), ni en Angleterre avec un seul article assez 'light' d'un journaliste du 'The Guardian'.